Les risques de fractures dentaire et de maladies gingivales.
Les piercings oraux augmentent d’environ 20 % les risques de fracture dentaire et de maladies gingivales.
La présence d’un piercing génère à long terme des pathologies à 2 niveaux :
Les risques au niveau des dents.
La répétition des chocs favorise les fêlures et éclats de l’émail qui rendront la dent sensible au chaud et froid avec des intensités diverses (75 % de ceux qui ont un piercing jouent avec), ( J Clin Ortho 2010, J Amer Dental Assoc., J California Dantal assoc., JCDA may 2007, www.mercola.com).
3 facteurs influencent le degré de gravité des lésions : la situation du piercing, le matériau et la taille du bijou.
Les risques au niveau de la gencive.
Le frottement ou friction des tiges dans la lèvre ou la langue peut « user » la gencive et exposer une partie de la dent qui devrait normalement être recouverte (récession ou déchaussement gingival).
Le piercing buccal sur le long terme.
En plus des trois facteurs d’influence mentionnés ci-dessus – position, matériau et taille -, la durée du séjour en bouche du bijou représente un facteur de risque supplémentaire.
Une étude avec 52 porteurs de piercings a montré que les dommages sont à peine décelables pendant les deux premières années.
Lorsque le piercing est porté pendant une durée comprise entre deux et quatre ans, les récessions gingivales sont plus importantes.
Lorsque les piercings sont portés pendant plus de quatre ans, on observe dans près de 50 % des cas des atteintes de la substance dentaire au voisinage des piercings (Campell et coll. 2002).
Une autre étude avec 97 porteurs de piercings oraux a cependant montré des atteintes dans 18 % des cas lorsque le port du piercing dépasse six mois (récessions gingivales, formation de fissures et perte d’éclats dentaires), (Lòpez- Jornet & Camacho-Alonso 2006).
Certaines habitudes comportementales (habits) peuvent provoquer non seulement des abfractions de la substance dentaire, mais aussi la formation d’un diastème lorsque le piercing est inséré durablement dans un espace interdentaire (Bethke & Reichart 1999).